Marseille contrarié
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Strasbourg accroche l'Olympique de Marseille (2-2) qui voit du même coup ses rêves de Ligue des Champions s'éloigner un peu plus puisque dans le même temps, Lille a laminé Lyon (4-0) pour s'emparer confortablement de la troisième place. Il faudra un exploit à Bordeaux...
MARSEILLE - STRASBOURG : 2-2
Buts : Nasri (47e), Ribéry (73e) pour l'OM, Abdessadki (52e), Carlier (68e) pour Strasbourg
Première période : Strasbourg résiste bien
Pour son dernier match de la saison à domicile, Marseille entame la rencontre tambour battant. Par deux fois, Nasri sur son côté gauche inquiète la défense alsacienne mais à chaque fois, Maoulida se montre trop court pour reprendre le ballon (2e, 6e). Strasbourg ne se révèle pas dangereux mais ne s'offre pas non plus en victime expiatoire face à des Phocéens dominateurs à l'image de la frappe de Niang que capte Cassard (14e), Barthez touchant lui son premier ballon sur un centre d'Hosni au bout de 21 minutes de jeu.
Peut-être en manque de fraîcheur avec ce troisième match en une semaine, Marseille perd alors de sa superbe et Hosni en profite pour placer une tête qui agace le Vélodrome (27e). L'OM réagit par son accélérateur Ribéry mais au moment de servir Maoulida, ce dernier s'écroule dans la surface en lutte avec un Strasbourgeois. L'arbitre ne bronche pas (30e). Strasbourg gagne alors en confiance et Pontus Farnerud tente sa chance (34e) de même qu'Hosni (40e). Pendant ce temps, l'OM ne se signale que par un exploit individuel de Taiwo (39e) et juste avant la pause, sur une nouvelle action confuse, Maoulida se retrouve encore au sol dans la surface suite aux retours musclés d'Haggui et de Boka (44e). M. Auriac ne siffle rien d'autre que la mi-temps.
Seconde période : L'OM n'arrive pas à faire la différence
A la reprise, les Marseillais se montrent plus déterminés dans leurs offensives et le résultat ne tarde pas à tomber. Sur un corner mal repoussé par Strasbourg, Nasri trouve la faille d'une frappe extraordinaire de 30 mètres qui passe juste sous la barre de Cassard (1-0, 47e). Libéré, le jeune Minot décale ensuite intelligemment Cana dont le tir frôle le K-O alsacien (50e). Dans cette période d'euphorie, l'OM relâche alors inexplicablement son attention sur un tir pourtant anodin de Boka et&hellip Abdessadki en profite pour égaliser en prenant Barthez à contre-pied (1-1, 52e). Surpris mais pas abattu, Nasri repart à l'attaque (59e) tandis que Carlier n'est pas loin de doubler la mise pour Strasbourg sur un service impeccable d'Abdessadki (66e).
Le jeune attaquant de vingt ans se montre ensuite plus réaliste pour inscrire son premier but en Ligue 1 et assommer l'OM en partant à la limite du hors jeu et tromper Barthez du plat du pied (1-2, 68e). Dos au mur, Marseille jette ses dernières forces dans la bataille. Cassard s'impose alors en rempart face à Oruma (70e) mais s'incline sur une frappe malicieuse de Ribéry suite à un coup franc rapidement joué (2-2, 73e). L'espoir de la troisième place renait alors dans les tribunes du Vélodrome qui pousse pour un nouveau but.
Beye trouve le petit filet de Cassard (77e), puis le portier alsacien se détend bien sur une tête de son ancien partenaire (82e). Un coup franc de Taiwo fait passer quelques frissons mais la dernière parade de Cassard sur un tir de Niang (90e+3) détruit définitivement les ambitions marseillaises. Avec un dernier match à jouer à Bordeaux, deux points de retard sur Lille et une différence de but en sa défaveur (+25 pour le LOSC, +9 pour l'OM), Marseille n'a plus la C1 entre les mains.
LA DECLA : Jean Fernandez (entraîneur de Marseille)
"On savait que ce serait difficile et cela l'a été! On a joué ce match à l'énergie, ce qui nous permet de revenir à la hauteur de Strasbourg. Mais en ne prenant qu'un point ce soir, il n'y a pas d'autre solution que gagner à Bordeaux pour espérer encore. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. On verra après Bordeaux si ce soir est une grosse déception. (Sur le résultat de Lille-Lyon) Je ne vais pas entrer dans un débat pénible par rapport à ce qu'a fait Lyon ce soir, c'est le problème des Lyonnais, pas le mien. Je retiens seulement que nous avions un match à gagner, et nous ne l'avons pas gagné."
Niang et Marseille voient s'éloigner la Ligue des Champions
