LE MATCH DE GERLAND
Lorik Cana : «C’est le genre de match où on prend le plus de plaisir. Nous savions qu’il n’y avait pas grand monde qui imaginait que nous allions passer, et cela nous a transcendé».
Mamadou Niang : «On a connu quelques moments difficiles, notamment quand Lyon nous a mis la pression après notre ouverture du score. Mais nous sommes restés sereins et solidaires. Nous avions en tête que nous aurions une ou deux occasions à un moment. Et nous avons su saisir cette chance quand elle s’est présentée».
José Anigo : «Nous avons eu une moins bonne période après le but lyonnais. Mais je ne suis pas de nature pessimiste et ce que j’avais vu en début de rencontre m’incitait à croire en nos chances. On peut penser qu’on a eu un peu de réussite aussi mais on sait qu’on a rien sans rien et que la réussite se provoque. Si nous avions été en situation de faiblesse, et non ce visage conquérant, elle nous aurait peut-être fuit. J’espère que cette chance va nous porter jusqu’au bout. On l’espère tous».
LE BUT VAINQUEUR DE MAMADOU NIANG
Franck Ribéry : «Je prends appui sur Mickaël Pagis, dont on connaît la qualité des remises. Ensuite je vois au centre Mamadou qui est à la lutte avec Réveillère. Ce dernier est mis en difficulté par un rebond juste devant lui…»
Mamadou Niang : «C’est difficile de défendre sur ce type d’action. J’ai essayé de mettre mon corps en opposition. La balle est revenue dans mes pieds, mais je la touche une première fois du gauche alors que je cherche le ballon. Puis je vois Coupet et j’ai juste le temps instinctivement de placer un petit extérieur».
LE DUEL BARTHEZ/COUPET
José Anigo : «Il n’y a pas photo. Quand un joueur a de l’expérience comme Fabien il a un coup d’avance».
LE SOUTIEN DU PUBLIC MARSEILLAIS
Mamadou Niang : «Quand nous sommes arrivés pour reconnaître le terrain ils étaient déjà nombreux pour nous encourager. Et pendant le match on les entendait très bien. Il y avait près de 2000 supporters à Gerland, c’est extraordinaire. Je n’étais pas habitué à ça à Strasbourg. On a envie de tout donner pour eux. Et à la fin du match c’est vers eux que nous sommes naturellement allés pour partager notre joie».
L’EXPULSION DE TAIWO A LA 90E
José Anigo : «C’est comme pour Lorik, les joueurs généreux sont parfois pénalisés. Mais il est impossible de leur reprocher quoi que ce soit. Je préfère les joueurs de caractère que les passifs».
LA QUALIFICATION
José Anigo : «J’étais persuadé que nous allions faire un coup. Mais je voyais davantage une qualification en prolongations. Eliminer Lyon en quarts de finale c’est une étape. Une belle, avec un vrai bon match de notre part, mais l’aboutissement c’est la finale. Si on ne passe pas le tour suivant cela n’aura servi à rien. Il faut aller au bout pour grandir cette performance. Et on n’oublie pas non plus le championnat. On a aujourd’hui deux objectifs avec la coupe et la fin de saison en championnat».
L’EMOTION
Laurent Spinosi (ent. Gardiens) : «C’est assez comparable pour nous, le staff, avec ce que nous avions vécu début mars avec les petits, au Parc des Princes. C’était une grande émotion».
LA DEMI-FINALE
Laurent Spinosi : «Ce sera peut-être encore plus dur qu’à Gerland. Plus on se rapproche du but et plus c’est difficile».
LE TIRAGE AU SORT DE LA DEMI-FINALE
Mamadou Niang : «J’espère que nous jouerons à domicile, afin de nous qualifier devant notre public et ainsi de pouvoir faire la fête avec nos supporters».
Lorik Cana : «J’espère simplement passer. Le PSG ? Quitte à jouer cette équipe je préfère encore que ce soit en finale».
José Anigo : «Je ne donnerai pas de nom par respect pour nos adversaires. Mais c’est vrai qu’il me semble important de recevoir. Ce ne serait pas gagné pour autant, mais ce public acquis à notre cause peut nous donner un petit plus».
LA FIN DE SAISON
José Anigo : «Le weed-end qui arrive sera déterminant. Car, alors que nous recevrons Nancy beaucoup d’équipes concurrentes se rencontreront entre elles. Nous y verrons sans doute plus clair après ces matches».
Laurent Spinosi : «J’espère que ce succès à Lyon va nous donner une force mentale pour la fin du championnat».
Mamadou Niang : «Il reste 4 matches et je pense toujours qu’il y a un coup à jouer».
